Introduction 📜
L’objectif de ce document de recherche est d’analyser comment les résultats de l’économie comportementale peuvent être appliqués à un enjeu de santé publique : le tabagisme 🚬.
La notion d’incitation comportementale à enrichi le domaine des politiques publiques qui cherche à élaborer de nouveaux outils tels que les nudges ou les boosts dans le but d’inciter de manière douce les choix des individus. Mais certains outils peuvent être sujets à réflexion concernant leur niveau de contrainte vis-à-vis des individus.
La lutte anti-tabac est une thématique de santé publique capitale du fait que le coût total de cette activité est élevé, la vente de tabac ne rapporte pas plus à la collectivité qu’elle ne coûte en termes de dépenses en santé ❌avec un coût total de 120 milliards d’euros.
La première partie de ce rapport s’intéresse à l’efficacité des politiques publiques dites « classiques » dans la lutte contre le tabagisme, la seconde s’intéresse aux nouveaux outils de politiques publiques émergeant des sciences comportementales ainsi qu’aux alternatives possiblement envisageables afin d’augmenter l’efficacité du plan national de lutte contre le tabac.
Partie 1 : Revue des différentes politiques publiques dans la lutte contre le tabagisme 🚬
Les outils standards de la politique publique 🛠️
La taxation💲
La taxation est l’outil principalement utilisé dans la lutte contre le tabagisme. L’objectif premier de la taxation est de réduire la demande du consommateur dû à l’augmentation du prix du tabac.
Pour que la taxation soit efficace, il faut que l’élasticité-prix de la demande soit assez conséquente afin de réduire efficacement la demande sans complètement la réduire à zéro puisque la vente de tabac demeure une recette fiscale pour l’Etat1.
Alors que le prix du tabac à augmenter de près de 118 % entre 2022 et 2018, 43,6 % des fumeurs en France considère la taxe sur le tabac comme une « mesure motivante pour arrêter de fumer » 2.
Figure 1 : Évolution des ventes de cigarettes (en millions d’unités) par rapport au prix annuel moyen du paquet de cigarettes de la marque la plus vendue
Source : (Observatoire Français des Drogues, 2021)
Une des problématiques que l’on peut révéler de cette taxe, c’est qu’elle ne touche pas de manière égale toutes les catégories sociales. En effet, la catégorie qui fume le plus sont les chômeurs ainsi que les individus dans une situation précaire, c’est donc cette tranche de la population qui en subit plus les conséquences3.
La taxation est donc un instrument efficace mais qui va avoir un effet différencié en fonction du niveau socio-économique des individus.
En France, un autre type d’incitation financière est actuellement en vigueur, les traitements nicotiniques de substitutions sont remboursés sur prescription à hauteur de 65% par l’Assurance Maladie. L’utilisation de ces traitements tabagiques est en nette augmentation depuis l’évolution de la prise en charge.
La subvention 💰
D’autres types d’incitations financières peuvent être utilisées, de récentes expérimentations ont été réalisées afin de tester l’efficacité des incitations financières chez les femmes enceintes fumeuses. Un groupe de 460 femmes enceintes fumeuses ont reçu un bon d’achat équivalent à 20 € (17 £ ; 23 $), et d’autres bons d’achat augmentant progressivement à chaque visite de l’étude si elles restaient abstinentes.
Les participantes du groupe témoin n’ont reçu aucune incitation financière. Toutes les participantes ont reçu un droit d’entrée de 20 € à chacune des six visites.
À l’issue de cette expérience, les résultats ont été concluants puisque les incitations financières récompensant l’abstinence tabagique, comparées à l’absence d’incitations financières, ont été associées à une augmentation du taux d’abstinence chez les femmes enceintes fumeuses4. Cette incitation est encore au stade expérimental et n’a pas encore été introduite dans la société.
En France, un autre type d’incitation financière est actuellement en vigueur, les traitements nicotiniques de substitutions sont remboursés sur prescription à hauteur de 65% par l’Assurance Maladie. L’utilisation de ces traitements tabagiques est en nette augmentation depuis l’évolution de la prise en charge5.
L’efficacité des incitations financières dans l’arrêt tabagique de fumeur a été prouvée lors d’une expérience qui s’est déroulée au Pays-Bas6. L’échantillon de leur étude était composé de 604 employés fumeurs de 61 entreprises aux Pays-Bas.
Les participants du groupe d’intervention ont reçu des incitations financières d’un montant total de 350€ pour une abstinence tabagique de douze mois. Les résultats de l’expérience ont été concluants puisque ces incitations financières ont été associées à une plus grande utilisation de médicament de désaccoutumance, à une plus grande influence sociale à arrêter de fumer mais également à des attitudes plus positives concernant l’arrêt du tabac.
Mais est-il plus efficace de taxer les individus ou de les subventionner ? Plusieurs théories émergent, selon D. Crainch7, « (…) les politiques visant à limiter les comportements néfastes à la santé se heurtent au décalage qui existe entre des efforts qui doivent être effectués immédiatement et des bénéfices qui sont incertains, intangibles et différés. » mais a contrario « Des incitations financières accordées lorsque certains objectifs de santé sont atteints (cessation du tabagisme, …) permettent d’associer un avantage sûr, quantifiable et immédiat à des comportements sains. ».
La théorie des perspectives cumulatives nous indique qu’un individu est plus sensible à la perte qu’au gain. Si nous partons de ce postulat alors nous pouvons penser que les individus seront plus sensibles à une taxation qu’a une subvention de leur comportement tabagique.
Une étude parue en 20138 nous indique que sur cinq jours consécutifs, les participants pouvaient soit gagner 75$ par jour d’abstinence vérifiée, soit perdre 75$ pour continuer à fumer. En conséquence, les participants encadrés par des pertes étaient plus susceptibles d’atteindre au moins un jour d’abstinence.
Il y a une tendance à ce que les participants à perte réduisent davantage la quantité de cigarettes que les participants à gain, cependant les participants du groupe axé sur le gain semblent plus susceptibles de maintenir l’abstinence, une fois initiée.
La consommation de tabac est très sensible au prix, l’augmentation du prix du tabac par le biais de la fiscalité est donc un moyen efficace de réduire la consommation9, mais la vente de tabac ne rapporte pas plus à la collectivité qu’elle ne coûte en termes de dépenses en santé avec un coût total de 120 milliards d’euros10. Il serait donc préférable d’utiliser ces deux incitations de manière combinée selon les situations afin de maximiser l’efficacité de ces politiques.
L’information ℹ️
Un des échecs des mécanismes des marchés est le résultat d’un manque d’information concernant les conséquences néfastes du tabac. L’action publique peut donc avoir recours à la diffusion de certaines informations sur le tabagisme à travers différents médias, rapports scientifiques ou encore par le biais de messages sur les paquets de cigarettes.
La loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 à mis en place la politique du paquet neutre afin de diminuer l’aspect attractif d’un paquet de cigarette. Il se compose d’avertissements sanitaires « chocs » additionnés de messages de prévention.
Selon le baromètre de Santé publique France :
- La « part des fumeurs qui déclarent que l’aspect de leur paquet de cigarettes leur plaît » a été divisée par trois en 2017 par rapport à 2016.
- Les fumeurs qui « sont gênés de sortir leur paquet à la vue de tous à cause de son aspect » sont deux fois plus nombreux en 2017 qu’en 2016.
Il est à noter que l’appréciation du paquet a sensiblement diminué chez les 18-24 ans. L’agence nationale de santé publique démontre la baisse du nombre de fumeurs qui perçoivent positivement leur paquet cependant, il est difficile de mesurer l’impact de cette mesure sur le nombre de fumeurs en France11.
Une étude a été réalisée par l’Institut de Recherches Économiques à l’Université de Neuchâtel concernant les messages de prévention du tabagisme susceptibles de modifier le comportement des jeunes.
En effet, les jeunes constituent la population avec le taux d’initiation la plus élevée. Initialement, un constat peut être fait : la stratégie de lutte contre le tabagisme est relativement inefficace chez les jeunes entre 14 et 24 ans. Cependant, l’étude vise à mettre en évidence les messages de prévention qui serait les plus efficaces chez un public jeune.
L’étude est arrivée à la conclusion que, les messages de prévention basés sur la peur qui mentionne l’espérance de vie et le développement des maladies chroniques sembles être efficace ainsi que les messages présentant des risques moins connus tels que les dysfonctions sexuelles ou la réduction des capacités physiques12.
Comme le démontrent certaines études, l’information peut-être plus ou moins suffisante si le message de prévention respecte certaines règles. Il faut donc veiller à ce que l’information soit à la portée de tous, facilement compréhensible par toutes les classes sociales ainsi qu’à tous les âges.
Pour toucher un public jeune, il est intéressant d’avoir l’appui de certains « influenceurs » pour soutenir la lutte anti-tabac, cela a d’ailleurs été une initiative portée par le groupe Melty qui est « Le groupe de média dédié aux millénials et à la youth culture sur Internet »13. Une campagne de sensibilisation auprès des 13-18 ans a été lancée du 19 au 30 avril 2021, cette campagne a été diffusée via divers réseaux sociaux tels que Instagram, Tiktok & Snapchat, très utilisés par les jeunes14.
Les règlementions ⚖️
La « Loi Veil » a été la première loi en 1976 à avoir été adopté en matière de lutte contre le tabagisme15. Ce texte de loi a permis de mettre en lumière de manière explicite d’une part les dangers du tabac, mais d’autre part elle vise la publicité afin de réduire l’attrait et la popularité du tabac chez les consommateurs et prévoit dans un premier temps l’interdiction de l’usage du tabac dans les lieux collectifs16.
C’est par la suite que la « loi Evin » de 1991 est venue renforcer la Loi Veil en interdisant l’usage du tabac dans les lieux publics, la publicité et intègre un nouveau régime fiscal pour les produits tabagiques. En 2006, le décret « Bertrand » émet l’interdiction de fumer dans les lieux dits de « convivialité » comme les entreprises, les établissements scolaires ou encore les administrations et c’est en 2009 que l’interdiction de vente de tabac aux mineurs a été introduite.
Au fil des années, plusieurs plans nationaux ont été publiés, notamment le « plan national de lutte contre le cancer » qui s’est étendu de 2014 à 2019 ; le tabac étant responsable de près de 30 % des décès par cancer17 et plus récemment le « Plan National de Mobilisation contre les Addictions » (2018-2022) vise à protéger en priorité les jeunes de ces conduites addictives.
Sachant que la première initiation au tabac se déroule entre 13 et 24 ans18 il serait peut-être intéressant de créer une réglementation anti-tabac dans les jeux vidéo. Une étude a montré qu’une plus grande exposition au contenu tabagique des jeux vidéo était associée à une plus grande probabilité de fumer 19.
Par extension, les adolescents fortement exposés au tabagisme dans les films sont trois fois plus susceptibles d’essayer de fumer ou de devenir fumeurs 20. Il est donc important d’étendre ces réglementations afin de réduire significativement le taux d’exposition au tabac chez les jeunes et ainsi limité l’initiation tabagique chez cette tranche de la population.
Partie 2 : Les sciences comportementales au service de l’efficacité des campagnes de sensibilisation 🧠
L’économie comportementale au service des politiques publiques 📈
Les fondements de l’économie classique se basent sur un modèle très précis de l’agent, ce modèle se nomme l’homo œconomicus. Il est rationnel et fait des choix dans le but de maximiser son intérêt personnel.
Au fil du temps, cette conception de l’homo œconomicus s’est améliorée en y ajoutant des caractéristiques psychologiques et morales afin de mieux prédire les comportements des agents ; le courant de l’économie comportementale est né. Ce courant vise à explorer les failles de la rationalité des individus en étudiants ses biais psychologiques, il se situe au carrefour de plusieurs disciplines notamment la psychologie21.
Depuis la naissance de l’économie comportementale, des données concernant les anomalies économiques ont pu être récoltés en analysant le comportement des individus dans leur vie quotidienne, mais également en procédant à des expériences en laboratoire. C’est en s’appuyant sur ces données que l’action publique va pouvoir mettre en place de nouvelles formes de politiques publiques dans le but d’augmenter l’efficacité de certaines mesures.
Pour pallier l’efficacité limitée de certains outils de l’économie classique, le gouvernement a su développer de nouveaux outils comme le nudge. Cet outil permet de modifier l’architecture de choix d’un individu en le « poussant » vers le choix qui semblerait être le « meilleur ». Le nudge utilise les biais de rationalité afin d’influencer le choix des individus 22.
Cette nouvelle discipline qu’est l’économie comportementale vient compléter le modèle néoclassique de prise de décision. En effet, elle prend en compte les facteurs psychologiques qui sous-tendent les choix des agents et qui sont omis dans le modèle standard.
Plusieurs biais cognitifs ont été identifié et ces constatations peuvent être utilisées par les décideurs politiques comme outils permettant de favoriser le comportement souhaitable des individus notamment en termes de santé publique.
Une telle réglementation peut prendre la forme d’un paternalisme plus ou moins souple. Cependant, sa mise en œuvre soulève certaines critiques d’ordre moral 23.
Le nudge est-il efficace dans une lutte anti-tabac ? 🚬
Les décideurs publics tentent d’améliorer leur politique en termes d’efficacité et de budget. C’est ainsi que de nouveaux outils ont fait leur apparition aux côtés des instruments classiques de la politique tels que le nudge. Selon ses théoriciens le nudge « (…) est tout aspect de l’architecture de choix qui modifie le comportement de manière prévisible sans interdire aucune option ni modifier de manière significative leurs incitations économiques »24.
Étant donné son caractère éphémère, nous pouvons être amenés à nous demander si ce type d’instrument serait réellement efficace concernant une addiction telle que le tabac. En règle générale, les nudges entraînent des choix sans motiver les gens à les considérer de manière tout à fait « consciente », ce point est important à considérer dans un contexte de sevrage tabagique.
En termes de nudge nous pouvons imaginer une application francophone sur le même modèle qu’a été réalisé en Australie pour inciter à moins fumer. « MyQuitBuddy » est l’application qui a été élaborée par une agence de média pour le gouvernement australien.
Elle repose sur des moyens efficaces d’influencer le comportement tel que l’importance de la « preuve sociale » (voir que d’autres ont réussi à arrêter de fumer en utilisant l’application) et la saillance, c’est-à-dire fournir des informations sur-mesure à chaque utilisateur. Cette application permet aux utilisateurs de :
- Se fixer des objectifs
- Recevoir des conseils utiles dès que l’utilisateur ouvre l’application
- Définir ses moments de la journée où l’utilisateur est le plus susceptible de vouloir fumer : l’application se charge de faire en sorte qu’il maintienne son objectif.
- Alerte programmée avec message de récompense
- Visualiser les progrès quotidiens ainsi que les économies réalisées
Avec plus d’un demi-million de téléchargements, le taux de réussite des utilisateurs est huit fois supérieur à celui des fumeurs sans soutien25.
En 2012 l’Australie a comme première cause de mort évitable le tabac26, mais grâce à leur multiple campagne de sensibilisation dont l’élaboration de cette application qui aide les fumeurs à effectuer leur sevrage tabagique de manière « ludique », l’Australie en ressort gagnant avec un des taux de tabagisme les plus bas au monde parmi les pays développés (16 % contrairement à 34,60 % pour la France)27.
Le nudge peut être efficace dans une certaine mesure, il doit plutôt être utilisé dans une démarche ludique, c’est-à-dire montrer aux fumeurs comment arrêter de fumer plutôt que le « pourquoi ».
Les limites de ces politiques et les alternatives possibles 💡
Le nudge ne peut constituer un élément solide efficace dans la lutte anti-tabac, il tient un rôle complémentaire au côté des instruments plus coercitifs tels que la taxation et la législation.
Le sevrage tabagique tout comme le sevrage d’autres produits addictifs a besoin d’une volonté forte de l’individu pour pouvoir arrêter. Le principe du nudge semble être quelque peu en contradiction avec ce principe puisqu’il a pour mode de fonctionnement principal le fait d’orienter de manière non-consciente un individu vers un choix qui semble être le meilleur pour lui28.
Le principal enjeu de la lutte anti-tabac doit-être centré avant tout sur l’accompagnement et la motivation des individus à arrêter de fumer. Ils doivent être pleinement conscients de leur choix pour améliorer significativement l’efficacité de l’arrêt tabagique.
L’appui des neurosciences peut être une piste intéressante afin d’améliorer les stratégies de prévention du tabagisme ainsi que tout autre comportement d’addiction. Une étude réalisée en France29 montre l’utilité d’avoir recours aux sciences cognitives dans la lutte anti-tabac du fait que cette prise de décision venant du fumeur ne répond pas à une logique qui est rationnelle.
Il est donc nécessaire d’étudier les mécanismes psychologiques qui en découlent pour mieux comprendre les étapes clé du sevrage et ainsi d’améliorer l’efficacité des stratégies de lutte contre le tabagisme.
L’obstacle capital que rencontre l’utilisation du nudge en santé publique se décrit par le fait que les éléments à modifier afin d’agir sur le comportement des agents (emballage, etc.) sont réalisés par des acteurs économiques privés. En théorie, ces acteurs peuvent s’autorégulés, mais la réalité est tout autre puisqu’elle n’a pas porté ses fruits contrairement à la régulation.
La problématique principale est que l’État ne doit pas uniquement se limiter à la régulation des comportements individuels, mais doit aussi apporter un soutien à la régulation stricte des fabricants tabagiques.
De telle sorte que l’État pourrait mettre en place une législation afin de faire payer les fabricants de tabac une taxe comme en Angleterre30 afin de réduire le tabagisme et ainsi de combler le déficit des dépenses en santé. Il serait donc intéressant d’envisager un type de taxe « santé » à la même image que la taxe carbone qui permettrait – en quantifiant les externalités négatives que génèrent ces industries – d’émettre une taxe équivalente.
Des initiatives telles que le « Mois sans tabac 31 peuvent être efficace pour aider à arrêter de fumer mais elle sera d’autant plus efficace si l’accompagnement se poursuit au-delà d’un mois pour garantir une continuité de soin.
Un programme de ce type combiné à un subventionnement des fumeurs pour les récompenser de leur effort peut être une initiative intéressante. De même que le développement de « serious game » ou « jeu de simulation » appliqué à la santé peuvent être exploités en vue d’une réduction de la consommation tabagique.
Conclusion ✅
Malgré l’émergence de nouveaux outils de politique publique grâce aux sciences comportementales, l’efficacité des outils classiques semble être indispensables dans une lutte anti-tabac. Les nouveaux leviers dont dispose l’État ne peuvent constituer seulement un soutien aux instruments classiques de politique publique du fait de leur caractère éphémère.
Les fumeurs ne s’intéressent plus réellement aux conséquences qu’entraîne une consommation de tabac, mais veulent véritablement savoir comment s’en sortir. Plusieurs initiatives efficaces peuvent être exploitées davantage comme le développement d’application de suivi tabagique, une subvention monétaire en contrepartie d’une abstinence, tout en maintenant en parallèle d’une part, une législation stricte concernant les fabricants de tabac ainsi que l’encadrement de la consommation et d’autre part, une taxation significative du paquet de cigarette.
Bibliographie 📕
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- Ministère des Solidarités et de la Santé. (2021, 12 20). Lutte contre le tabac : principaux textes et orientations stratégiques. ↩︎
- Ministère de Lutte contre les Drogues. (2021, décembre 1). Promotion du tabac. Récupéré sur drogues.gouv ↩︎
- Ministère de la Santé. (2014-2019). Plan cancer (2014-2019) ↩︎
- Cf. note n°12 ↩︎
- Pérez, A., Thrasher , J. F., Cabrera, N., Forsyth, S., Peña, L., Sargent , J. D., & Mejia , R. (2019, july 20). Exposure to Tobacco in Video Games and Smoking among Gamers in Argentina. ↩︎
- Heatherton, T. F., & Sargent, J. D. (2009, April 15). Does Watching Smoking in Movies Promote Teenage Smoking? Récupéré sur US National Library of Medicine ↩︎
- CREDOC. (2012). Changer les comportements : l’incitation comportementale dans les politiques de maîtrise de la demande d’énergie en France. ↩︎
- Thaler, Sustein. (2008). Nudge: Improving decision about health, wealth, and happiness. Yale University Press. ↩︎
- Solek, A. (2014). Behavioral economics approaches. Journal of International Studies, 7 ↩︎
- Cf. Note n°22 ↩︎
- BVA Nudge Unit. (2020). THE BEHAVIOUR BUSINESS. ↩︎
- Cf. Note n°25 ↩︎
- World Population Review. ↩︎
- Cf. Note n°22 ↩︎
- Soriano, Rieu, & Oullier, (2013). Améliorer les stratégies de prévention du tabagisme à l’aide des sciences cognitives et des neurosciences. Med Sci (Paris) 2013 ; 29 : 1042–1050. ↩︎
- SmokefreeAction. (2021). ↩︎
- Service Public. (2021) le « Mois sans Tabac« . ↩︎